Watergang, de Mario Alonso : le lieu même de la littérature
29 Mars 2022 , Rédigé par joël jégouzo Publié dans #entretiens-portraits
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Mario Alonso signe un roman, dans la forme comme dans le fond, extraordinairement singulier. Rien d'étonnant à ce qu'il soit publié au Tripode, qui non seulement sait repérer les talents, mais des auteurs capables de réinventer les formes du romanesque.
Un roman donc, qui "parle" de ce qu'est la littérature, intrigant suffisamment sa vision pour que je lui pose cette question : en quoi, comme vous l'écrivez dans Watergang, la littérature serait-elle un polder ? Voici sa réponse.
"Un polder est une terre gagnée sur la mer. Un lieu enfin vivable situé en dessous du niveau des flots, permettant aux bêtes de venir paître et aux hommes de rester pour cultiver, et ainsi survivre. Comme un polder, la littérature est cette vie gagnée sur l'absurde. Elle permet d'habiter le beau un cran en de-ça du réel. Elle nous donne une chance de vivre plus et de grandir mieux, de nourrir notre âme. Les canaux du polder sont toutes les voix qui irriguent le récit, l'énergie qui donne son mouvement au paysage. Cette énergie, je l'appelle poésie." Mario Alonso.
Watergang, Mario Alonso - La Dimension du sens que nous sommes (joel-jegouzo.com)
Photographie Katrine Dupérou.
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