L'EUROPE REACTIONNAIRE...
21 Mai 2014 , Rédigé par texte critique Publié dans #Politique
Faudra-t-il finir par croire que nous autres, européens, ne sommes que les héritiers du fascisme et du national-socialisme ? Et nous décourager de les voir tous les deux relever partout en Europe leur tête immonde, pour déblayer l’horizon sinistre d’un monde usé jusqu’à la corde ? Autriche, Allemagne, France, le tiercé néo-fasciste de tête, où les mouvements d’extrême droite peuvent nourrir l’espoir d’un revival féroce, tant les relais de ces Etats leur sont favorables.
L’Europe raciste se conjugue à merveille sous les ors de la République…
Et pas loin du tiercé de tête, la Norvège, les Pays-Bas embusqués et le Danemark encore, la Hongrie et tous ces pays dans lesquels les gouvernements ont passé des accords avec les partis d’extrême droite, ou confié des portefeuilles ministériels à des racistes patentés, sinon à d’authentiques fascistes, comme en Italie il y a peu encore. Pas l’ombre d’un franc-tireur dans cette ronde étatique, ni la Belgique ni la Suisse, la liste est longue, des reniements. Et partout, des populations livrées à la violence économique. Comme en Grèce, qui revit aujourd’hui l’affreux cauchemar des colonels, sous les traits de néo-colonels de la Finance cette fois…
Partout des populations offertes aux coups de sociétés hystériques. Partout des populations livrées à la maltraitance économique, à l’exercice légal de la violence économique. Sans considération pour la misère réelle dans laquelle sont plongés des millions d'européens ! Alors que la misère tue ! Mais voilà une violence dont on peut être sûr que le Droit européen ne l’inscrira pas au registre des crimes punissables. Tous les militants des droits de l’Homme feraient bien de se méfier du reste : les prochaines élections ne leur permettront peut-être pas de ne pas finir dans des stades, et cela bien avant que le capitalisme ne nous régale de sa fête sauvage, promesses du Traité Atlantique obligent…
Il y a un cadavre dans le placard de l’Union Européenne : celui des Peuples d’Europe…Il n'y a qu'à voir la manière dont on traite les grandes figures de la Résistance contre le nazisme, en Grèce par exemple, où Manolis Glezos, l'homme qui osa arracher, en 1941, le drapeau hitlérien qui flottait sur l’Acropole, fut frappé par la police lors des émeutes d’Athènes, parce qu'il dénonçait avec vigueur les menaces qui pèsent sur l’Europe sous la domination des marchés financiers.
Images : Manolis Glezos frappé par la police...
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