MUZAFER BISLIM, LANGUEUR ANGOR.
14 Novembre 2010 , Rédigé par texte critique Publié dans #poésie
Langueur angor pour ensorceler,
Langueur, angor retournent la naja nue,
L’éther ouvert ne couvre rien de nudité,
d’angor devinée nues dans une paume
de larmes nées,
Simple est le souffle à l’agreste,
même simple la recette de sa vie,
Comme la nature vide d’écho
qui ne berce les chantres fidèles,
L’adepte a vaincu le lecteur calme
de ses chansons,
lui révèle la loi du souffle,
Et lui ressuscite quelque effroi –
- pour affaiblir son orgueil le poète a gît,
Est-ce qu’une larme pleure et le pleur sourit ?
Pour que la haine s’enroule dans l’âme,
que la joie s’étouffe de moqueries,
Pour que l’angor langueur
menacent le cœur joyeux de suffoquerie,
un cabot sous crin de loup en attire les cris-
-afin de périr hardi de ses hurlements feints,
Qui pleurera sans larmes !?
Qui chantera la gorge sans voix !?
Quel alphabet sans raison d’un bouffon mécanique !
Une fuite dans la force de l’homme,
Orphelins bagatelles !
Du calme turbulents !
Langoureuses angorées – vous beautés de chagrin
je vous garde dans mon cœur, parmi les délices
je vous garde avec mes rires dont le nom est humain,
voici, votre orchestre muet
chant de chagrin, bien que sans son
que de vous rien ne reste !
que de vous rien ne reste,
que de vous rien ne reste .. !
Traduit de la langue des Rroms par Pierre Chopinaud, avec son aimable autorisation.
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