MARILOU (fragments du Colosse)
1 Novembre 2010 , Rédigé par texte critique Publié dans #essais
Alors qu’aujourd’hui je ne peux fuir l’exigence que ton souvenir m’impose, muré de nos continuelles débâcles, si les dieux n’ont d’autre fonction que de rendre visible la différence entre le chien et l’homme, quel sacrifice rendra justice à mon humanité de ne s’être point encore entredévorée ? Où donc m’as-tu donné rendez-vous, Marilou ? Ta chimère à la nage traverse mon regard. N’est-ce que cela désormais, m’entretenir avec toi ? Rien d’autre que ce récit où nous rejoindre, l’un et l’autre soudés par la magie du verbe en ce destin unique où le texte s’écrit. Rien, ton vide comme une place manquante, dans ce moment où ton image pourrait surgir. Mais non, rien, vraiment ! Ton être disposé ailleurs et moi qui œuvre à sa résurrection. Jamais plus rien : le Colosse, cette pierre funèbre de la Grèce antique, double rituel de ton corps disparu, marquant désormais sa masse manquante. –joël jégouzo--.
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