MANAGERS : LE PRIX DE L'INCOMPETENCE...
10 Novembre 2009 Publié dans #essais
«Un patron, ça prend sept bonnes décisions pour deux foireuses et une carrément mauvaise», affirmait le baron Bic, roi du stylo à bille. Sans doute avait-il en tête le souvenir de son parfum jetable dont les femmes n’avaient pas voulu. Echec total, que ne compensa jamais le pathétique «Je ne vous ai pas comprise», lancé en guise de rattrapage, le 27 mai 91. La liste est longue des bévues commises par des patrons soit-disant performants en matière de marketing ou de communication. C’est par exemple Coca-Cola, faisant malgré lui descendre dans la rue ses consommateurs en 1985, parce que la firme voulait changer le goût de leur boisson. Ou bien Kodak refusant d’entendre l’inventeur du polaroïd en prétextant que les clients n’étaient pas pressés de récupérer leurs photos, voire Peugeot refusant l’Espace….
Innover, certes, c’est dans 70% des cas échouer. Mais ne pas innover, c’est 100% d’échec.
Le livre égrène, selon un plan pas très cohérent, les douze erreurs types du management. Elles sont classées en deux catégories : les erreurs de bugs et celles de management. Parmi les premières, le fameux exemple de la Mercedes Classe A qui ne tenait pas la route. Parmi les secondes, les dysfonctionnements d’entreprise, dont la mauvaise communication interne. L’histoire des grandes erreurs du management se lit ainsi comme un polar et comme tel, nous invite à (re)devenir «underdog» pour réussir : challenger permanent.—joël jégouzo--.
Le prix de l’incompétence, Christine Kerdellant, Denoël, coll Impacts, mai 2000, 474 p., épuisé.
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