LE RETRAIT DE L’ESSENCE POUR QUE L’IMAGE PUISSE SURGIR…
10 Avril 2011 , Rédigé par texte critique Publié dans #DE L'IMAGE
L’absence d’image,
est au fondement de toutes les images et c’est précisément cette absence que l’on peut sans abus nommer expérience mystique de l’écriture.
La vie, elle, n’est pas visible, sinon dans une transparence autoritaire qu’aucune image ne saurait exprimer. Là commence le règne de la méditation, de l’expérience religieuse si l’on y tient : les écritures qui se détournent résolument des images, celles qui cherchent avec le plus de fermeté (ou de passivité) à s’emparer de ce qui se tient pour ainsi dire à l’orée ou derrière toute image, sont bien, en effet, celles des mystiques, qui s’imaginent qu’écrire, c’est porter atteinte à la structure ontologique du monde.
Rien donc,
le récit où rassembler l’un et l’autre,
fragments épars soudés bientôt part la magie du verbe en ce destin unique où le texte s’écrit.
Rien,
l’absence d’image ou plutôt,
un vide comme une place manquante, dans ce moment où une image pourrait surgir.
Il faut bien, du reste, que s’opère le retrait de l’essence, pour que l’image surgisse. --joël jégouzo--.
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