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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 05:25

 

 

l-homme-malevicth.jpg«Le Maître a levé une nouvelle épée, sans la sortir de son fourreau. Alors je me suis baissé et, à mains nues, j’ai commencé à creuser la terre devant moi. J’ai déposé l’épée dans le trou, puis je l’ai recouverte de terre et j’ai aplani le sol.

« A cette époque, ma quête spirituelle était liée à l’idée qu’il existait des secrets, des chemins mystérieux. Le chemin des gens ordinaires me semblait un projet sans intérêt. Je croyais pouvoir remplacer le révélé par l’occulte, le simple par le complexe, le lumineux par le mystérieux. Aujourd’hui, j’ai compris. Et cette compréhension est ce que je possède de plus précieux : l’extraordinaire se trouve sur le chemin des hommes ordinaires. »( Paulo Coelho)

 

Jacques finissait de lire toute l’œuvre de Paolo Coehlo.

Il est mort lundi 11 février, avant d’achever sa lecture du roman qu’il tenait entre les mains : Maktub, le dernier livre de cet auteur qu’il avait mis de côté.

Peut-être avait-il achevé sa propre quête.

Maktub, au fond, nous conte des histoires de résilience où l’être, pacifié, parvient à surmonter tous les échecs de sa vie.

Les phrases en commentaire ci-jointes ne sont pas extraites de Maktub. Elles n’existent pas dans l’œuvre de Paolo Coehlo, du moins dans cet ordre. J’en ai reconstruit l’ordre, distribué selon une volonté qui n’était pas celle de l’auteur.

Je les ai recomposées en songeant à Jacques, et à ce que, lui-même, aurait pu en faire. Non ce qu’il aurait dû.

 

Mon frère, Jacques Jégouzo, est décédé lundi 11 février 2013.

 ελεηµοσυνη -éléèmosunè-

 

 

Image, Kasimir Malevicth, L’Homme qui court, 1933-1934 

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